L’UFC parle d’une trentaine de blessés. Et pourtant tout avait commencé dans le calme… précise le site d’informations Ici Lomé. Les militants s’étaient réunis pour une soirée de prière pour enterrer symboliquement le régime de Faure Gnassingbé dont la réélection est toujours contestée. Des jeunes de l’UFC… qui assuraient le service d’ordre… ont alors mis la main sur un gendarme qui s’était mêlé à la foule… et ont découvert dans sa poche… un pistolet contenant 5 balles. Visiblement, celui-ci a passé un mauvais quart d’heure. D’après Ici Lomé, « il a été remis aux forces de sécurité… le visage amoché».
On peut d’ailleurs voir la photo de ce gendarme… la figure effectivement en sang… sur le site de la République togolaise… proche du pouvoir. Un site qui ne donne pas la même version des faits qu‘Ici Lomé. «Des militants surexcités -je cite- agressent un gendarme». «La veillée -du coup- a été dispersée par les forces de l’ordre». A coups de gaz lacrymogène… précise tout de mêmeIci Lomé… et avec violence. Conséquence : mouvement de panique du côté des opposants dont bon nombre ont été blessés.
Le journal Liberté proche aussi de l’opposition revient -lui- ce jeudi matin… non pas sur ces violences… mais sur la «victoire volée» -je cite- de Faure Gnassingbé qui a visiblement démarré son opération séduction en direction de ses anciens adversaires. D’après en tous cas donc le «trihebdomadaire togolais» : « l’heureux élu serait disposé à collaborer avec les frondeurs. Il aurait fait miroiter des postes ministériels aux membres du FRAC et de l’UFC .« Comme une maman » qui essaie de consoler son gosse avec une friandise après l’avoir frappé». Stratégie donc contestée par Liberté. Car d’après le journal, elle permettra surtout à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir.
Podcast: Play in new window | Download (Duration: 1:45 — 1.2MB) | Embed
S'abonner aux Podcasts : RSS