Le 4 mars 2010, s’est tenu au Togo un scrutin présidentiel organisé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il s’agissait de la deuxième élection à la magistrature suprême depuis la disparition du président Gnassingbé Éyadéma en 2005. Ce scrutin a été précédé, le 1erLe dernier scrutin présidentiel d’avril 2005, organisé à la suite de la disparition du Président Gnassingbé Éyadéma le 5 février de la même année, a vu la victoire de son fils Faure Gnassingbé, du Rassemblement du peuple togolais (RPT), contre Emmanuel Bob-Akitani, vice-président de l’Union des forces du changement (UFC) et candidat d’une large alliance de l’opposition. Cette élection s’est déroulée dans des conditions contestées par l’opposition et a débouché sur de graves violences, vécues comme un véritable traumatisme par une grande partie de la population togolaise mars, du vote par anticipation des forces de sécurité. La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) était présente dans le pays du 19 janvier au 23 mars sur invitation du gouvernement de la République Togolaise. La MOE UE était dirigée par M. José Manuel García-Margallo y Marfil, Membre du Parlement européen. Une délégation de sept députés européens a rejoint la mission. La mission a déployé 30 observateurs de long terme et 80 observateurs de court terme. Au total, 130 observateurs, ressortissants de 25 des 27 États-membres de l’Union européenne (UE) et de la Suisse, ont été déployés dans les 35 districts du pays…