Dans une déclaration de presse faite, ce lundi 26 avril, par l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) et Amnesty International dénoncent l’impunité qui règne au Togo. En effet, plus de 70 plaintes auraient été déposées par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo. « Cinq ans après les violences politiques d’avril 2005 – ayant causé la mort de près de 500 personnes, selon les Nations unies », « le cycle de l’impunité perdure toujours au Togo ». « Mais aucune enquête judiciaire n’a encore été ouverte faute de volonté politique », déplorent les deux organisations. “La quête de réconciliation affichée par les autorités en place ne doit pas se faire aux dépens d’un processus judiciaire visant à établir la responsabilité pénale individuelle des auteurs des violences d’avril 2005″, a déclaré Clément Boursin, responsable des programmes Afrique à l’ACAT-France. A l’heure où le président réélu cherche à rassembler le plus grand nombre de Togolais autour de son projet de développement du pays, nous attendons (. . . ) des actes en vue d’éradiquer l’impunité des auteurs et des responsables des graves atteintes aux droits humains perpétrées lors de la précédente élection présidentielle d’avril 2005”, a ajouté Salvatore Saguès, chercheur d’Amnesty International, chargé de l’Afrique de l’ouest francophone.
Source : Togo : Amnesty et l’Acat dénoncent l’impunité au Togo.