Le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) au Togo a fait part lundi, dans un communiqué, de sa préoccupation face à l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre à l’encontre des militants de l’opposition togolaise.
Le bureau relevé une multiplication des actes de violence à Lomé et dans d’autres villes togolaises, notamment Atakpamé, Tsévié et Danyi.
« Le Bureau du HCDH a recueilli des allégations sérieuses selon lesquelles les forces de gendarmerie auraient eu recours à un usage excessif de la force vis-à-vis des membres du FRAC (Front Républicain pour l’alternance et le changement) » indique l’organisation onusienne qui précise.
« De plus, elles auraient arrêté et soumis aux mauvais traitements des opposants. En conséquence, plusieurs personnes, y compris des personnes âgées et des mineurs, auraient été maltraités et blessés ».
L’organisation demande aux forces de sécurité togolaise de respecter les droits de l’homme, la dignité humaine et les procédures légales d’interpellation et de perquisition de domiciles.
« Le Bureau du HCDH au Togo rappelle que le droit à manifester pacifiquement est consacré par la Constitution togolaise et plusieurs instruments internationaux des droits de l’homme ratifiés par le Togo », ajoute le communiqué qui exhorte les acteurs politiques à un maximum de retenue pour assurer que les manifestations ne débouchent pas sur des actes de violence et des violations des droits de l’homme.