INVITATION DU CACDCA
La mise en œuvre des accords de Libreville du 11 janvier 2013 prévoyant la désignation d’un Premier Ministre issu des rangs de l’opposition a été concrétisée par la nomination de celui – ci.
La formation du gouvernement de transition, sensé résoudre « définitivement » le calvaire des Centrafricains, est précédée de conciliabules et tractations en tous genres qui se prolongent.
Afin d’analyser les différentes hypothèses possibles de résolution du drame centrafricain et ses causes, le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) organise une conférence sur la situation dramatique que traverse la République Centrafricaine,
SAMEDI 2 FEVRIER 2013
De 12H00 à 16HO0
BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS
SALLE EUGENE VARLIN
3, RUE DU CHATEAU D’EAU – 7510 PARIS
METRO : REPUBLIQUE
Mob. : 06.85.65.61.19 / 07.86.49.88.79
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) se réjouit de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en date du jeudi 24 janvier 2013, qui prolonge d’un an le mandat de sa mission en Centrafrique par l’intermédiaire du Bureau intégré des Nations Unies en République Centrafricaine (BINUCA).
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) considère que la position de madame Margareth VOGT, représentante spéciale de l’ONU en république Centrafricaine, estimant que les troupes étrangères qui se trouvent en République Centrafricaine doivent rester dans le pays pour empêcher celui-ci de devenir « un nouveau Mali », est une position responsable et pleine de lucidité qui prouve aux yeux du monde l’immaturité et l’amateurisme des représentants des partis politiques centrafricains d’opposition autoproclamés « démocratiques » qui ont trahi la nation centrafricaine à Libreville au GABON en fermant les yeux sur l’évidence des massacres que des hordes de forcenés étaient en train de perpétrer, et qui se poursuivent, contre les populations centrafricaines, car nul n’ignore que la majorité des éléments des troupes combattantes étaient déterminés à faire de la Centrafrique, la terre de nos ancêtres, l’arrière cours du monde arabe, comme si les CENTRAFRICAINS étaient éternellement condamnés à la SOUMMISSION et aux BRIMADES, ce que dénonce notre hymne national, LA RENAISSANCE.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) note que la déclaration de madame Margareth VOGT, représentante spéciale de l’ONU en République Centrafricaine, selon laquelle « les soldats étrangers, notamment des Français, des Sud-africains et des Tchadiens, doivent contribuer à créer un pare feu en CENTRAFRIQUE pour empêcher les mouvements qu’on voit dans le Sahel venir en République Centrafricaine », est une déclaration qui est de nature à permettre aux Centrafricains de bâtir un Système de Sécurité et de Défense (SSD) indispensable à la sécurité des personnes et à la protection des ressources naturelles de Centrafrique.
Depuis des années, la République Centrafricaine est entièrement livrée à des bandes armées de toutes sortes à cause des gouvernements de circonstance qui, successivement, se sont employés à démanteler tout ce qui était sensé constituer une base d’édification d’un Système de Sécurité et de Défense, pratiquant une politique de trahison nationale permanente, caractérisée par la discrimination, l’exclusion et l’élimination de toutes celles et de tous ceux qui n’ont pas grâce à leurs yeux ou qui n’entrent pas dans leurs obscures et sinistres critères de gouvernance. Le règne de François BOZIZE YANGOUVONDA a poussé cette trahison nationale à son paroxysme.
Monsieur Nicolas TIANGAYE, signataire des accords de la trahison, aujourd’hui Premier Ministre déjà affaibli avant même de commencer à animer un virtuel gouvernement d’union nationale de transition, qu’il a tout le mal du monde à constituer, reconnaît que des hordes d’assassins continuent à sévir à travers la République Centrafricaine, échappant à tout contrôle, car elles pillent, détruisent, violent et tuent sans scrupule sous l’appellation de SELEKA.
Depuis la signature des accords de trahison de Libreville le 11 janvier, certains éléments de la rébellion de la Séléka continuent d’attaquer et de piller des villes à l’intérieur de la Centrafrique. « Ayant été informé, j’avais convoqué les responsables de Séléka à Bangui, pour les actions à entreprendre en vue de faire cesser ces actes qui sont de nature à remettre en cause la dynamique de paix engagée après la signature des accords de Libreville », a déclaré le Premier ministre Nicolas Tiangaye le vendredi 25 janvier 2013.
Pour Nicolas Tiangaye, les chefs de la Séléka doivent urgemment se rendre dans les zones sous leurs occupations afin de parler avec leurs éléments. « Il s’agit d’une action prioritaire et immédiate dans le cadre du suivi des accords de Libreville », a-t-il affirmé.
Nicolas Tiangaye a déclaré à qui veut le croire que la priorité de son futur gouvernement, c’est de faire cantonner les rebelles dans un seul lieu, en vue de les désarmer et les démobiliser. « Il s’agit d’un programme qui doit s’inscrire dans le cadre d’un programme d’urgence et qui nécessite la mobilisation d’une ressource financière importante. Nous attendons donc le soutient de la communauté internationale. Lorsque le gouvernement sera formé et une fois que les fonds seront mobilisés, ce processus sera immédiatement mis en œuvre, parce qu’il s’agit d’une priorité pour le gouvernement », a-t-il précisé.
Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) rappelle que les différents groupes armés disposent de suffisamment de fonds pour se procurer autant d’armes, de véhicules et d’uniformes pour recruter plus de combattants que l’armée centrafricaine. Si ces hommes qui réclament des ministères au nom de SELEKA ont un quelconque sens patriotique qui pourrait les distinguer de leurs amis/ennemis qu’ils prétendent combattre, ils n’ont qu’à mettre la main à la poche pour participer à la mobilisation des fonds dont a besoin Nicolas Tiangaye pour « cantonner les rebelles en un lieu unique avant de leur appliquer le DDR ».
L’opposition politique s’est contentée d’exprimer des regrets. Nous avions pensé qu’après Libreville et après la désignation du Premier ministre, qui devra conduire le gouvernement de transition, la paix et la quiétude devaient être rétablies dans toutes les régions de la République Centrafricaine (…) Malheureusement ce n’est pas le cas, a déclaré à l’AFP le coordonnateur de la Coalition citoyenne d’opposition aux rébellions armées (COCORA), Lévy Yakité qui accuse la Séléka d’avoir continué sa progression dans plusieurs villes du nord. D’après lui, des éléments de Séléka seraient en train de progresser vers Bangassou (importante ville du sud).
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) soutient sans exception toutes les familles centrafricaines dont les membres ont ainsi été injustement victimes de ces êtres déterminés à réduire définitivement à l’esclavage les Centrafricaines et les Centrafricains.
Le porte parole de la défense, le Lieutenant Colonel Jean Ladawa dénonçait, lundi les exactions commises par les rebelles de la coalition Séléka dans l’Est de la République Centrafricaine, notamment dans la sous préfecture de Kémbé. Les éléments de la coalition SELEKA y ont fait irruption, détruisant les édifices de l’administration, saccageant la gendarmerie, les sociétés de téléphonies mobiles, et tuant le Commandant de Brigade de la gendarmerie en exercice dans la localité. Pour porter l’attention sur ce nouveau crime, des parents du gendarme ont organisé une manifestation le mercredi 23 janvier 2013 devant la primature afin d’interpeller le Premier ministre Nicolas Tiangaye sur l’assassinat de l’un des leurs par des rebelles de la SELEKA. C’est au cours de la prise des villes de Dimbi et Kémbé (centre-est), à en croire les parents, que le commandant aurait été tué. Ils ont même empêché momentanément la circulation sur l’avenue des Martyrs devant la primature mais les forces de l’ordre n’avaient pas tardé à les disperser. Ils ont finalement été reçus par le directeur de cabinet sortant de la primature M. Sarandji. Ce dernier leur aurait promis de patienter en attendant de vérifier l’information de l’assassinat de leur parent gendarme.
Pour la famille du gendarme, «c’en est un de trop pour ces rebelles qui ont pourtant signé le 11 janvier dernier des accords avec le pouvoir de Bangui». La famille promet poursuivre l’affaire au niveau de la Cour Pénale Internationale (CPI) afin que Michel Djotodjia et ses hommes de la SELEKA soient arrêtés et répondent de leurs actes commis contre la population centrafricaine. Dans le même temps, la coalition des rebelles de la Séléka a démenti une éventuelle conquête d’autres villes au cours d’une conférence de presse à la base M’POKO à Bangui. Toutefois, les responsables de cette coalition ont reconnu certaines exactions commises par leurs éléments dits incontrôlés.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) soutient la famille du Commandant de Brigade de la gendarmerie de KEMBE sauvagement assassiné par ceux qui se réclament de la SELEKA, et est tout à fait disposé à l’accompagner dans sa démarche de saisine de la Cour Pénale Internationale (CPI) afin que les responsables de la SELEKA puissent répondre, devant la justice internationale, des crimes commis par les éléments qui ont agi en leur nom. Les personnes qi affirment être des dirigeants de la SELEKA sont responsables des faits des personnes qui sont sous leur autorité.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) exige que les différents groupes qui, depuis des années, sèment la mort et la désolation en république Centrafricaine puissent rendre publique la liste de leurs membres et appellent à la Communauté internationale pour qu’elle puisse se comporter en une entité civilisée à l’égard du peuple centrafricain, lui accordant l’aide et l’assistance indispensables et nécessaires pour qu’il puisse se mettre définitivement à l’abri de tout traitement inhumain de la part d’individus et/ou groupes d’individus qui n’ont ni loi ni foi.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) considère qu’on ne doit pas confier la destinée d’une nation à des gens se réclamant d’entités qualifiées de groupes armés sans avoir l’assurance ni la certitude qu’ils ont une quelconque influence sur les membres des dites entités.
D’après le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), les Centrafricaine et les Centrafricains sont en droit de savoir quels sont ceux qui forment les groupes dont se réclament les personnes qui, au nom de SELEKA, exigent des ministères sans qu’on sache réellement ce qu’ils comptent en faire.
A propos de la formation du gouvernement, Nicolas Tiangaye a fait savoir que depuis le début des consultations après sa prise de fonction, quatre entités ont déjà remis leurs dossiers, et il attend la liste des personnalités retenues par la majorité présidentielle pour la formation du gouvernement.
« Ce n’est pas toujours facile de composer un gouvernement d’Union nationale. Il faut tenir compte des problèmes qui doivent être réglé au sein de chaque entité, des propositions des uns et des autres. Tout cela, bien attendu est de nature à retarder les choses, mais je pense qu’il faut faire des choses tard et très bien, plutôt que de se précipiter et de se retrouver avec des difficultés qui seront difficilement gérables », a-t-il fait mention.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) met en garde contre toute décision allant de la trahison à l’abandon et au bradage de toute une nation aux intérêts d’individus et groupes d’individus dont on ignore totalement de qui ils tiennent le pouvoir de mettre un pays en feu et en sang pour s’emparer du pouvoir par la force des armes, à l’instar de François BOZIZE YANGOUVONDA, que certains avaient accompagné, en 2003, avant de se retourner contre lui, pour des lugubres, obscures et sinistres intérêts, aujourd’hui.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) invite toutes les Centrafricaines et tous les centrafricains, désabusés par la trahison de tous ceux à qui ils ont cru jusqu’à ces derniers moments, à le rejoindre dans l’action pour la CONQUÊTE DE LA DIGNITE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN.
Fait le samedi 26 Janvier 2013
Le Président du CACDCA
DECLARATION
DU CACDCA SUR LES ACCORDS DE PAIX DU 11 JANVIER 2013
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQÊTE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) prend acte de la signature, ce jour vendredi 11 janvier 2013, de l’accord politique de sortie de crise entre le général François BOZIZE YANGOUVONDA, les groupes armés et quelques partis politiques centrafricains à Libreville au GABON.
Cet accord prévoit le maintien du général François BOZIZE YANGOUVONDA au pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat en 2016, ainsi que la mise en place d’un gouvernement d’union nationale chargé d’organiser des élections législatives anticipées dans un délai d’un an, après dissolution de l’Assemblée nationale.
Ce gouvernement réunira en son sein toutes les parties, et sera conduit par un Premier ministre issu de l’opposition. Le Premier ministre, ainsi que les membres du gouvernement, ne pourront pas se présenter à l’élection présidentielle. Ils ne seront pas révocables par le président pendant cette période de transition.
La force de maintien de la paix en Centrafrique sera par ailleurs reconfigurée, et appuiera l’application de ces accords. Est également prévu le retrait des forces étrangères à la CEEAC, qui sont présentes dans notre pays.
L’accord de cessez-le-feu, signé entre le gouvernement du général François BOZIZE YANGOUVONDA et les groupes armés, prévoit notamment le retrait progressif des rebelles de la Séléka de la zone occupée.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) regrette que le Premier Ministre soit issu de l’opposition alors qu’il aurait été judicieux qu’il soit choisi parmi des personnalités neutres, n’ayant pas d’intérêts partisans avec une quelconque formation politique impliquée dans le drame qui est imposé à notre peuple depuis le coup d’Etat « radio » organisé, en mars 1982, par le général François BOZIZE YANGOUVONDA, messieurs Ange Félix PATASSE, Jean jacques DEMAFOUTH, le général Alphonse MBAÏKOUA et plusieurs autres de leurs complices membres du MLPC, déclenchant des représailles de la part du Comité militaire de Redressement National du général André KOLINGBA.
Ce sont les mêmes protagonistes qui, trois décennies plu tard continuent, à soumettre le peuple centrafricain à la douloureuse épreuve des conséquences des guerres fratricides. Ensemble en 1993, au moment de l’installation d’Ange Félix PATASSE à la tête de l’Etat, ils se sont affrontés dix (10) plu tard, en 2002-2003, pour en arriver aujourd’hui, signant un énième accord de paix que nous souhaitant qu’ils soient les derniers du genre.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) demande aux protagonistes de privilégier, enfin, les intérêts supérieurs du peuple centrafricain, dans la mise en œuvre de ces présents accords.
Au sujet du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), le comité d’Action pour la conquête de la Démocratie en Centrafrique(CACDCA) demande que chaque groupe armé puisse fournir une liste détaillée et précise de ses éléments combattants, afin de favoriser et accélérer la récupération des armes en leur possession, leur réinsertion dans leur région d’origine, préalable à leur éventuelle indemnisation par les restes des fonds propres des groupes armés, lesquels fonds ont servi à acheter les armes dont ils se sont servis dans leur entreprise. Que le gouvernement mette à la disposition du peuple centrafricain les listes des personnes désarmées et indemnisés à ce jour.
Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) souhaite que toute mobilisation de fonds, destinés à indemniser les jeunes gens qui ont été enrôlés par les différents groupes armés, soit utilisée sous forme de salaire, dans le cadre du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), afin de leur assurer un avenir professionnel garanti.
Une Commission nationale doit être constituée en vue des investigations tendant à faire la lumière sur les fournisseurs des armes de guerre à des individus et/ou groupes d’individus sur le territoire de la République Centrafricaine, prélude à l’éradication de l’insécurité, préalable à la libre circulation des citoyens et de toutes celles et de tous ceux qui entendent se rendre dans les différentes régions de notre pays pour contacter les électeurs en vue des élections programmées.
Enfin, le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), estime que la libération des enfants soldats par les groupes armés ne doit pas souffrir d’un quelconque retard et qu’aucune condition préalable à cette libération ne doit entraver le retour à une vie normale encadrée d’enfants centrafricains, avenir de notre nation, abusivement et surtout impunément entraînés dans des aventures de nature à compromettre durablement si ce n’est pas irrémédiablement, leur propre avenir.
Le Président du CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO F.
CACDCA : 46, Avenue Roger salengro.A3 – 94500 CHAMPIGNY – SUR – MARNE
PASSEMA ENDJIAGOsays
DECLARATION
COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE cacdca@hotmail.com Mob. : 06.85.65.61.19 / 07.86.49.88.79
Le 31 décembre 2012
En cette fin d’année 2012, les populations centrafricaines sont jetées dans une situation dramatiquement criminelle sans commune mesure avec ce qui se passe ailleurs dans le monde. Depuis des années déjà des hordes de bandits armés ont occupé la quasi-totalité du territoire national réduisant les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS de l’intérieur du pays à l’esclavage, violant, tuant, pillant les ressources nationales.
Depuis son installation à la tête de la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, le 15 mars 2003, le général François BOZIZE a brillé par son incompétence dans tous les domaines abandonnant les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS à la merci des bandits de grand chemin qui ont impunément pris le contrôle du territoire national semant la mort et la désolation à tout vent.
De ce fait François BOZIZE s’est disqualifié lui – même et doit savoir que dans l’armée quand on se rend coupable de forfaiture on se fait arracher ses galons et de général on tombe au rang de soldat de troisième classe. Il peut encore faire une déclaration honorable annonçant qu’il s’engage à se retirer de la vie politique et le peuple centrafricain lui en saura gré.
La situation est telle que Madame ZAÏNAB HAWA BANGURA, représentante spéciale des Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits, au cours d’une visite qu’elle a effectué, du 5 au 13 décembre 2012, en CENTRAFRIQUE, a déclaré que « l’Etat centrafricain n’est pas en mesure de contrôler son territoire, ouvrant ainsi la voie aux exactions des groupes armés qui disposent des femmes comme des pillards disposeraient de ressources naturelles. Ces groupes armés font régner la terreur dans certaines régions et forcent des villageois à vivre en autarcie dans les strictes limites de leur village ». Madame BANGURA a affirmé avoir « menacé » le gouvernement centrafricain et les groupes armés de mesures de rétorsion diplomatique et n’hésiterait pas à faire en sorte qu’ils soient accusés nommément et pointés du doigt par le Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Croyant pouvoir se mettre à l’abri des éventuelles poursuites de la communauté internationale, ces bras armés des pitoyables partis politiques ont, depuis plusieurs jours, décidé d’accéder au pouvoir par la force afin de défier le CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES et la COUR PENALE INTERNATIONALE mettant ainsi la République Centrafricaine et son vaillant peuple au banc de la société des nations civilisées.
Pour le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA), la rébellion en CENTRAFRIQUE n’a rien à voir avec des aspirations politiques nobles mais plutôt un moyen pour certains opportunistes d’assouvir leurs sinistres ambitions. Sous couvert de rébellion, ce banditisme limite sérieusement les activités économiques de la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE(CACDCA) condamne fermement les attaques que mènent les bras armés des partis politiques qui se disent « démocratiques » et qui se terrent comme des ras dans les égouts de PARIS, produisant des textes mal rédigés car contre natures et mensongers, en attendant d’aller faire le pitre à Bangui, comme cela a été le cas de certains d’entre eux en 2003.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) partage la position des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui ont fait part de la vive préoccupation que leur inspire la situation en République Centrafricaine. Ils ont condamné les attaques que mènent des groupes armés depuis quelques jours dans le nord-est du pays, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qui les accompagnent. Cette situation menace la population civile, de même que la stabilité du pays. Les membres du Conseil ont souligné que ceux qui mettent en danger l’entreprise de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine devraient répondre de leurs agissements.
Les membres du Conseil ont exigé que les groupes armés mettent fin aux hostilités immédiatement, se retirent des villes qu’ils ont prises et arrêtent leur progression vers Bangui, et leur ont enjoint de reprendre des activités pacifiques et de respecter l’Accord de paix global de Libreville signé le 21 juin 2008.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) est prêt à prendre part aux différentes rencontres prévues pour y apporter toute sa contribution tendant à sortir la République Centrafricaine du gouffre dans lequel des individus peu crédibles sont en train de l’y maintenir depuis maintenant plusieurs décennies.
Les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies ont rappelé que, dans la résolution 2031 (2011), le Conseil a demandé à tous les groupes armés de coopérer avec le Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, lequel devait être mis en œuvre de façon exhaustive et transparente, ce que soutient le CACDCA.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) s’adresse aux organes d’information télévisuels et radiophoniques (RADIO France INTERNATIONALE, AFRICA N°1, TELE SUD, France 24, FREQUENCE PARIS PLURIELLE …) pour qu’ils puissent organiser des débats contradictoires où le CACDCA pourra confondre ces apprentis sorciers de la politique qui, depuis des décennies, prennent le peuple centrafricain en otage et pompent son sang tels des vampires et qui se réjouissent aujourd’hui du calvaire que vivent les CENTRAFRICAINS.
Pour le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA), quelque soit la légitimité des revendications que l’on formule à l’endroit d’un gouvernement celles – ci ne justifient pas l’utilisation des armes de guerre qui jettent la mort et la désolation au sein de la population déjà durement éprouvée.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) se tient à la disposition de toutes les CENTRAFRICAINES et de tous les CENTRAFRICAINS épris de paix, de fraternité et de justice afin de les rassembler au-delà de leurs différences pour qu’ensemble les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS puissent retrouver le chemin de la concorde et de la renaissance en brandissant très haut l’étendard de leur patrie.
Le Président du CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO F.
PASSEMA ENDJIAGO says
INVITATION DU CACDCA
La mise en œuvre des accords de Libreville du 11 janvier 2013 prévoyant la désignation d’un Premier Ministre issu des rangs de l’opposition a été concrétisée par la nomination de celui – ci.
La formation du gouvernement de transition, sensé résoudre « définitivement » le calvaire des Centrafricains, est précédée de conciliabules et tractations en tous genres qui se prolongent.
Afin d’analyser les différentes hypothèses possibles de résolution du drame centrafricain et ses causes, le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) organise une conférence sur la situation dramatique que traverse la République Centrafricaine,
SAMEDI 2 FEVRIER 2013
De 12H00 à 16HO0
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SALLE EUGENE VARLIN
3, RUE DU CHATEAU D’EAU – 7510 PARIS
METRO : REPUBLIQUE
Mob. : 06.85.65.61.19 / 07.86.49.88.79
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) se réjouit de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en date du jeudi 24 janvier 2013, qui prolonge d’un an le mandat de sa mission en Centrafrique par l’intermédiaire du Bureau intégré des Nations Unies en République Centrafricaine (BINUCA).
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) considère que la position de madame Margareth VOGT, représentante spéciale de l’ONU en république Centrafricaine, estimant que les troupes étrangères qui se trouvent en République Centrafricaine doivent rester dans le pays pour empêcher celui-ci de devenir « un nouveau Mali », est une position responsable et pleine de lucidité qui prouve aux yeux du monde l’immaturité et l’amateurisme des représentants des partis politiques centrafricains d’opposition autoproclamés « démocratiques » qui ont trahi la nation centrafricaine à Libreville au GABON en fermant les yeux sur l’évidence des massacres que des hordes de forcenés étaient en train de perpétrer, et qui se poursuivent, contre les populations centrafricaines, car nul n’ignore que la majorité des éléments des troupes combattantes étaient déterminés à faire de la Centrafrique, la terre de nos ancêtres, l’arrière cours du monde arabe, comme si les CENTRAFRICAINS étaient éternellement condamnés à la SOUMMISSION et aux BRIMADES, ce que dénonce notre hymne national, LA RENAISSANCE.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) note que la déclaration de madame Margareth VOGT, représentante spéciale de l’ONU en République Centrafricaine, selon laquelle « les soldats étrangers, notamment des Français, des Sud-africains et des Tchadiens, doivent contribuer à créer un pare feu en CENTRAFRIQUE pour empêcher les mouvements qu’on voit dans le Sahel venir en République Centrafricaine », est une déclaration qui est de nature à permettre aux Centrafricains de bâtir un Système de Sécurité et de Défense (SSD) indispensable à la sécurité des personnes et à la protection des ressources naturelles de Centrafrique.
Depuis des années, la République Centrafricaine est entièrement livrée à des bandes armées de toutes sortes à cause des gouvernements de circonstance qui, successivement, se sont employés à démanteler tout ce qui était sensé constituer une base d’édification d’un Système de Sécurité et de Défense, pratiquant une politique de trahison nationale permanente, caractérisée par la discrimination, l’exclusion et l’élimination de toutes celles et de tous ceux qui n’ont pas grâce à leurs yeux ou qui n’entrent pas dans leurs obscures et sinistres critères de gouvernance. Le règne de François BOZIZE YANGOUVONDA a poussé cette trahison nationale à son paroxysme.
Monsieur Nicolas TIANGAYE, signataire des accords de la trahison, aujourd’hui Premier Ministre déjà affaibli avant même de commencer à animer un virtuel gouvernement d’union nationale de transition, qu’il a tout le mal du monde à constituer, reconnaît que des hordes d’assassins continuent à sévir à travers la République Centrafricaine, échappant à tout contrôle, car elles pillent, détruisent, violent et tuent sans scrupule sous l’appellation de SELEKA.
Depuis la signature des accords de trahison de Libreville le 11 janvier, certains éléments de la rébellion de la Séléka continuent d’attaquer et de piller des villes à l’intérieur de la Centrafrique. « Ayant été informé, j’avais convoqué les responsables de Séléka à Bangui, pour les actions à entreprendre en vue de faire cesser ces actes qui sont de nature à remettre en cause la dynamique de paix engagée après la signature des accords de Libreville », a déclaré le Premier ministre Nicolas Tiangaye le vendredi 25 janvier 2013.
Pour Nicolas Tiangaye, les chefs de la Séléka doivent urgemment se rendre dans les zones sous leurs occupations afin de parler avec leurs éléments. « Il s’agit d’une action prioritaire et immédiate dans le cadre du suivi des accords de Libreville », a-t-il affirmé.
Nicolas Tiangaye a déclaré à qui veut le croire que la priorité de son futur gouvernement, c’est de faire cantonner les rebelles dans un seul lieu, en vue de les désarmer et les démobiliser. « Il s’agit d’un programme qui doit s’inscrire dans le cadre d’un programme d’urgence et qui nécessite la mobilisation d’une ressource financière importante. Nous attendons donc le soutient de la communauté internationale. Lorsque le gouvernement sera formé et une fois que les fonds seront mobilisés, ce processus sera immédiatement mis en œuvre, parce qu’il s’agit d’une priorité pour le gouvernement », a-t-il précisé.
Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) rappelle que les différents groupes armés disposent de suffisamment de fonds pour se procurer autant d’armes, de véhicules et d’uniformes pour recruter plus de combattants que l’armée centrafricaine. Si ces hommes qui réclament des ministères au nom de SELEKA ont un quelconque sens patriotique qui pourrait les distinguer de leurs amis/ennemis qu’ils prétendent combattre, ils n’ont qu’à mettre la main à la poche pour participer à la mobilisation des fonds dont a besoin Nicolas Tiangaye pour « cantonner les rebelles en un lieu unique avant de leur appliquer le DDR ».
L’opposition politique s’est contentée d’exprimer des regrets. Nous avions pensé qu’après Libreville et après la désignation du Premier ministre, qui devra conduire le gouvernement de transition, la paix et la quiétude devaient être rétablies dans toutes les régions de la République Centrafricaine (…) Malheureusement ce n’est pas le cas, a déclaré à l’AFP le coordonnateur de la Coalition citoyenne d’opposition aux rébellions armées (COCORA), Lévy Yakité qui accuse la Séléka d’avoir continué sa progression dans plusieurs villes du nord. D’après lui, des éléments de Séléka seraient en train de progresser vers Bangassou (importante ville du sud).
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) soutient sans exception toutes les familles centrafricaines dont les membres ont ainsi été injustement victimes de ces êtres déterminés à réduire définitivement à l’esclavage les Centrafricaines et les Centrafricains.
Le porte parole de la défense, le Lieutenant Colonel Jean Ladawa dénonçait, lundi les exactions commises par les rebelles de la coalition Séléka dans l’Est de la République Centrafricaine, notamment dans la sous préfecture de Kémbé. Les éléments de la coalition SELEKA y ont fait irruption, détruisant les édifices de l’administration, saccageant la gendarmerie, les sociétés de téléphonies mobiles, et tuant le Commandant de Brigade de la gendarmerie en exercice dans la localité. Pour porter l’attention sur ce nouveau crime, des parents du gendarme ont organisé une manifestation le mercredi 23 janvier 2013 devant la primature afin d’interpeller le Premier ministre Nicolas Tiangaye sur l’assassinat de l’un des leurs par des rebelles de la SELEKA. C’est au cours de la prise des villes de Dimbi et Kémbé (centre-est), à en croire les parents, que le commandant aurait été tué. Ils ont même empêché momentanément la circulation sur l’avenue des Martyrs devant la primature mais les forces de l’ordre n’avaient pas tardé à les disperser. Ils ont finalement été reçus par le directeur de cabinet sortant de la primature M. Sarandji. Ce dernier leur aurait promis de patienter en attendant de vérifier l’information de l’assassinat de leur parent gendarme.
Pour la famille du gendarme, «c’en est un de trop pour ces rebelles qui ont pourtant signé le 11 janvier dernier des accords avec le pouvoir de Bangui». La famille promet poursuivre l’affaire au niveau de la Cour Pénale Internationale (CPI) afin que Michel Djotodjia et ses hommes de la SELEKA soient arrêtés et répondent de leurs actes commis contre la population centrafricaine. Dans le même temps, la coalition des rebelles de la Séléka a démenti une éventuelle conquête d’autres villes au cours d’une conférence de presse à la base M’POKO à Bangui. Toutefois, les responsables de cette coalition ont reconnu certaines exactions commises par leurs éléments dits incontrôlés.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) soutient la famille du Commandant de Brigade de la gendarmerie de KEMBE sauvagement assassiné par ceux qui se réclament de la SELEKA, et est tout à fait disposé à l’accompagner dans sa démarche de saisine de la Cour Pénale Internationale (CPI) afin que les responsables de la SELEKA puissent répondre, devant la justice internationale, des crimes commis par les éléments qui ont agi en leur nom. Les personnes qi affirment être des dirigeants de la SELEKA sont responsables des faits des personnes qui sont sous leur autorité.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) exige que les différents groupes qui, depuis des années, sèment la mort et la désolation en république Centrafricaine puissent rendre publique la liste de leurs membres et appellent à la Communauté internationale pour qu’elle puisse se comporter en une entité civilisée à l’égard du peuple centrafricain, lui accordant l’aide et l’assistance indispensables et nécessaires pour qu’il puisse se mettre définitivement à l’abri de tout traitement inhumain de la part d’individus et/ou groupes d’individus qui n’ont ni loi ni foi.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) considère qu’on ne doit pas confier la destinée d’une nation à des gens se réclamant d’entités qualifiées de groupes armés sans avoir l’assurance ni la certitude qu’ils ont une quelconque influence sur les membres des dites entités.
D’après le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), les Centrafricaine et les Centrafricains sont en droit de savoir quels sont ceux qui forment les groupes dont se réclament les personnes qui, au nom de SELEKA, exigent des ministères sans qu’on sache réellement ce qu’ils comptent en faire.
A propos de la formation du gouvernement, Nicolas Tiangaye a fait savoir que depuis le début des consultations après sa prise de fonction, quatre entités ont déjà remis leurs dossiers, et il attend la liste des personnalités retenues par la majorité présidentielle pour la formation du gouvernement.
« Ce n’est pas toujours facile de composer un gouvernement d’Union nationale. Il faut tenir compte des problèmes qui doivent être réglé au sein de chaque entité, des propositions des uns et des autres. Tout cela, bien attendu est de nature à retarder les choses, mais je pense qu’il faut faire des choses tard et très bien, plutôt que de se précipiter et de se retrouver avec des difficultés qui seront difficilement gérables », a-t-il fait mention.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) met en garde contre toute décision allant de la trahison à l’abandon et au bradage de toute une nation aux intérêts d’individus et groupes d’individus dont on ignore totalement de qui ils tiennent le pouvoir de mettre un pays en feu et en sang pour s’emparer du pouvoir par la force des armes, à l’instar de François BOZIZE YANGOUVONDA, que certains avaient accompagné, en 2003, avant de se retourner contre lui, pour des lugubres, obscures et sinistres intérêts, aujourd’hui.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) invite toutes les Centrafricaines et tous les centrafricains, désabusés par la trahison de tous ceux à qui ils ont cru jusqu’à ces derniers moments, à le rejoindre dans l’action pour la CONQUÊTE DE LA DIGNITE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN.
Fait le samedi 26 Janvier 2013
Le Président du CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO
CACDCA: 06.85.65.61.19 / 07.86.49.88.79 – MAIL : cacdca@hotmail.com
PASSEMA ENDJIAGO says
DECLARATION
DU CACDCA SUR LES ACCORDS DE PAIX DU 11 JANVIER 2013
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQÊTE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) prend acte de la signature, ce jour vendredi 11 janvier 2013, de l’accord politique de sortie de crise entre le général François BOZIZE YANGOUVONDA, les groupes armés et quelques partis politiques centrafricains à Libreville au GABON.
Cet accord prévoit le maintien du général François BOZIZE YANGOUVONDA au pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat en 2016, ainsi que la mise en place d’un gouvernement d’union nationale chargé d’organiser des élections législatives anticipées dans un délai d’un an, après dissolution de l’Assemblée nationale.
Ce gouvernement réunira en son sein toutes les parties, et sera conduit par un Premier ministre issu de l’opposition. Le Premier ministre, ainsi que les membres du gouvernement, ne pourront pas se présenter à l’élection présidentielle. Ils ne seront pas révocables par le président pendant cette période de transition.
La force de maintien de la paix en Centrafrique sera par ailleurs reconfigurée, et appuiera l’application de ces accords. Est également prévu le retrait des forces étrangères à la CEEAC, qui sont présentes dans notre pays.
L’accord de cessez-le-feu, signé entre le gouvernement du général François BOZIZE YANGOUVONDA et les groupes armés, prévoit notamment le retrait progressif des rebelles de la Séléka de la zone occupée.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) regrette que le Premier Ministre soit issu de l’opposition alors qu’il aurait été judicieux qu’il soit choisi parmi des personnalités neutres, n’ayant pas d’intérêts partisans avec une quelconque formation politique impliquée dans le drame qui est imposé à notre peuple depuis le coup d’Etat « radio » organisé, en mars 1982, par le général François BOZIZE YANGOUVONDA, messieurs Ange Félix PATASSE, Jean jacques DEMAFOUTH, le général Alphonse MBAÏKOUA et plusieurs autres de leurs complices membres du MLPC, déclenchant des représailles de la part du Comité militaire de Redressement National du général André KOLINGBA.
Ce sont les mêmes protagonistes qui, trois décennies plu tard continuent, à soumettre le peuple centrafricain à la douloureuse épreuve des conséquences des guerres fratricides. Ensemble en 1993, au moment de l’installation d’Ange Félix PATASSE à la tête de l’Etat, ils se sont affrontés dix (10) plu tard, en 2002-2003, pour en arriver aujourd’hui, signant un énième accord de paix que nous souhaitant qu’ils soient les derniers du genre.
Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) demande aux protagonistes de privilégier, enfin, les intérêts supérieurs du peuple centrafricain, dans la mise en œuvre de ces présents accords.
Au sujet du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), le comité d’Action pour la conquête de la Démocratie en Centrafrique(CACDCA) demande que chaque groupe armé puisse fournir une liste détaillée et précise de ses éléments combattants, afin de favoriser et accélérer la récupération des armes en leur possession, leur réinsertion dans leur région d’origine, préalable à leur éventuelle indemnisation par les restes des fonds propres des groupes armés, lesquels fonds ont servi à acheter les armes dont ils se sont servis dans leur entreprise. Que le gouvernement mette à la disposition du peuple centrafricain les listes des personnes désarmées et indemnisés à ce jour.
Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) souhaite que toute mobilisation de fonds, destinés à indemniser les jeunes gens qui ont été enrôlés par les différents groupes armés, soit utilisée sous forme de salaire, dans le cadre du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), afin de leur assurer un avenir professionnel garanti.
Une Commission nationale doit être constituée en vue des investigations tendant à faire la lumière sur les fournisseurs des armes de guerre à des individus et/ou groupes d’individus sur le territoire de la République Centrafricaine, prélude à l’éradication de l’insécurité, préalable à la libre circulation des citoyens et de toutes celles et de tous ceux qui entendent se rendre dans les différentes régions de notre pays pour contacter les électeurs en vue des élections programmées.
Enfin, le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), estime que la libération des enfants soldats par les groupes armés ne doit pas souffrir d’un quelconque retard et qu’aucune condition préalable à cette libération ne doit entraver le retour à une vie normale encadrée d’enfants centrafricains, avenir de notre nation, abusivement et surtout impunément entraînés dans des aventures de nature à compromettre durablement si ce n’est pas irrémédiablement, leur propre avenir.
Le Président du CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO F.
CACDCA : 46, Avenue Roger salengro.A3 – 94500 CHAMPIGNY – SUR – MARNE
PASSEMA ENDJIAGO says
DECLARATION
COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE
cacdca@hotmail.com Mob. : 06.85.65.61.19 / 07.86.49.88.79
Le 31 décembre 2012
En cette fin d’année 2012, les populations centrafricaines sont jetées dans une situation dramatiquement criminelle sans commune mesure avec ce qui se passe ailleurs dans le monde. Depuis des années déjà des hordes de bandits armés ont occupé la quasi-totalité du territoire national réduisant les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS de l’intérieur du pays à l’esclavage, violant, tuant, pillant les ressources nationales.
Depuis son installation à la tête de la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, le 15 mars 2003, le général François BOZIZE a brillé par son incompétence dans tous les domaines abandonnant les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS à la merci des bandits de grand chemin qui ont impunément pris le contrôle du territoire national semant la mort et la désolation à tout vent.
De ce fait François BOZIZE s’est disqualifié lui – même et doit savoir que dans l’armée quand on se rend coupable de forfaiture on se fait arracher ses galons et de général on tombe au rang de soldat de troisième classe. Il peut encore faire une déclaration honorable annonçant qu’il s’engage à se retirer de la vie politique et le peuple centrafricain lui en saura gré.
La situation est telle que Madame ZAÏNAB HAWA BANGURA, représentante spéciale des Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits, au cours d’une visite qu’elle a effectué, du 5 au 13 décembre 2012, en CENTRAFRIQUE, a déclaré que « l’Etat centrafricain n’est pas en mesure de contrôler son territoire, ouvrant ainsi la voie aux exactions des groupes armés qui disposent des femmes comme des pillards disposeraient de ressources naturelles. Ces groupes armés font régner la terreur dans certaines régions et forcent des villageois à vivre en autarcie dans les strictes limites de leur village ». Madame BANGURA a affirmé avoir « menacé » le gouvernement centrafricain et les groupes armés de mesures de rétorsion diplomatique et n’hésiterait pas à faire en sorte qu’ils soient accusés nommément et pointés du doigt par le Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Croyant pouvoir se mettre à l’abri des éventuelles poursuites de la communauté internationale, ces bras armés des pitoyables partis politiques ont, depuis plusieurs jours, décidé d’accéder au pouvoir par la force afin de défier le CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES et la COUR PENALE INTERNATIONALE mettant ainsi la République Centrafricaine et son vaillant peuple au banc de la société des nations civilisées.
Pour le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA), la rébellion en CENTRAFRIQUE n’a rien à voir avec des aspirations politiques nobles mais plutôt un moyen pour certains opportunistes d’assouvir leurs sinistres ambitions. Sous couvert de rébellion, ce banditisme limite sérieusement les activités économiques de la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE(CACDCA) condamne fermement les attaques que mènent les bras armés des partis politiques qui se disent « démocratiques » et qui se terrent comme des ras dans les égouts de PARIS, produisant des textes mal rédigés car contre natures et mensongers, en attendant d’aller faire le pitre à Bangui, comme cela a été le cas de certains d’entre eux en 2003.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) partage la position des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui ont fait part de la vive préoccupation que leur inspire la situation en République Centrafricaine. Ils ont condamné les attaques que mènent des groupes armés depuis quelques jours dans le nord-est du pays, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qui les accompagnent. Cette situation menace la population civile, de même que la stabilité du pays. Les membres du Conseil ont souligné que ceux qui mettent en danger l’entreprise de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine devraient répondre de leurs agissements.
Les membres du Conseil ont exigé que les groupes armés mettent fin aux hostilités immédiatement, se retirent des villes qu’ils ont prises et arrêtent leur progression vers Bangui, et leur ont enjoint de reprendre des activités pacifiques et de respecter l’Accord de paix global de Libreville signé le 21 juin 2008.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) est prêt à prendre part aux différentes rencontres prévues pour y apporter toute sa contribution tendant à sortir la République Centrafricaine du gouffre dans lequel des individus peu crédibles sont en train de l’y maintenir depuis maintenant plusieurs décennies.
Les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies ont rappelé que, dans la résolution 2031 (2011), le Conseil a demandé à tous les groupes armés de coopérer avec le Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, lequel devait être mis en œuvre de façon exhaustive et transparente, ce que soutient le CACDCA.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) s’adresse aux organes d’information télévisuels et radiophoniques (RADIO France INTERNATIONALE, AFRICA N°1, TELE SUD, France 24, FREQUENCE PARIS PLURIELLE …) pour qu’ils puissent organiser des débats contradictoires où le CACDCA pourra confondre ces apprentis sorciers de la politique qui, depuis des décennies, prennent le peuple centrafricain en otage et pompent son sang tels des vampires et qui se réjouissent aujourd’hui du calvaire que vivent les CENTRAFRICAINS.
Pour le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA), quelque soit la légitimité des revendications que l’on formule à l’endroit d’un gouvernement celles – ci ne justifient pas l’utilisation des armes de guerre qui jettent la mort et la désolation au sein de la population déjà durement éprouvée.
Le COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) se tient à la disposition de toutes les CENTRAFRICAINES et de tous les CENTRAFRICAINS épris de paix, de fraternité et de justice afin de les rassembler au-delà de leurs différences pour qu’ensemble les CENTRAFRICAINES et les CENTRAFRICAINS puissent retrouver le chemin de la concorde et de la renaissance en brandissant très haut l’étendard de leur patrie.
Le Président du CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO F.