16 décembre 2023
Dans un monde multipolaire et concurrentiel, l’entreprise africaine[1] ne peut plus être délimitée aux entreprises situées en Afrique[2]. Toute entreprise qui contribue au mieux-être du Peuple africain est une entreprise africaine.
Encore faut-il s’accorder sur la notion de mieux-être qui doit comprendre le transfert de technologies et de savoir-faire, l’inclusivité de la richesse créée notamment par l’intéressement au capital, les salaires décents soutenant un pouvoir d’achat, le respect de l’environnement et la stratégie de la décarbonation, la promotion du recyclage et de l’économie circulaire dans la proximité, et surtout la promotion de l’excellence.
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Source Deutsche Welle : https://www.dw.com/fr/
1. L’ENTREPRISE AFRICAINE : RÉPONDRE AUX CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
Avec l’accès à l’information en temps réel et à la technologie, l’entrepreneur africain est en train de mettre fin à une idée reçue qui circule dans l’imaginaire collectif où la distinction se ferait entre l’entreprise africaine « traditionnelle », souvent qualifiée d’« arriérée » et l’entreprise africaine « moderne » considérée comme « classique » et de ce fait « occidentalisée »…
Or, la définition usuelle qui est faite de l’entreprise et de l’entrepreneur africains provient d’une approche occidento-centriste qui oppose ce que la culture africaine n’oppose pas. Il s’agit pour l’entreprise africaine de répondre à des considérations économiques et sociales sans que la recherche effrénée du profit ne prenne le dessus sur la collectivité, et si possible sur la préservation de l’environnement. Cette forme d’entreprise africaine est nécessairement « agile[3] » et « frugale[4] ». Ce concept inhérent à l’Afrique a retrouvé ses lettres de noblesse en Occident avec l’émergence de l’entreprise sociale[5] ou solidaire[6].
Que certains continuent à intégrer une dimension ésotérique consistant à rechercher l’attraction du monde invisible sur les activités de l’entreprise, certes ! Mais la réalité est qu’il faut, en définitive, être et rester efficace pour créer, développer et faire évoluer, voire muter l’entreprise dans un environnement aussi incertain et imprévisible en Afrique, qu’ailleurs dans le monde. À cet égard, le management d’une entreprise selon une conception africaine ne peut faire abstraction des règles de gestion élémentaires[7] et universelles[8] d’une entreprise où l’autodiscipline[9] joue un rôle prépondérant. Rien ne remplacera la mise à plat d’une stratégie, d’un « business model » (Plan d’affaires) agile et une culture d’organisation de la résilience à long terme[10]. Faut-il rappeler les résultats d’une étude de McKinsey Global Institute selon lesquels le continent africain est :
le continent d’avenir en termes de nouveau marché avec plus de 30 millions de km², ;
- un territoire qui englobe la Chine, l’Europe et les États-Unis réunis ;
- un regroupement d’Africains qui dépensent en termes de dépenses de consommation plus de 1,4 trillion de dollars américains, une consommation supérieure à celle de l’Inde avec en perspective une évolution exponentielle dans les années à venir ; et
- le lieu où plus de 400 entreprises africaines réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars américains mais ne disposent pas d’une banque de données commune pour interagir notamment avec la Diaspora africaine et les Afrodescendants.
Aussi, il est évident que l’entreprise africaine, comme partout dans le monde, contribue au développement du continent par un mix entre création de richesses, services rendus à la communauté sous des formes multiples qui ne sont pas nécessairement mesurables en termes quantitatifs. Cela n’empêche que l’entrepreneur africain doit relever plusieurs défis dont les plus communs : la défaillance des infrastructures, de la logistique, de l’énergie, la corruption, la bureaucratie, la concurrence étrangère souvent déloyale, la faiblesse globale de l’accès au savoir et à la technologie par la formation, les difficultés d’accès au financement, les difficultés à servir un marché par une faible capacité de production et une qualité des produits et des services en dessous des standards internationaux.
2. L’ENTREPRISE AFRICAINE : JUSTIFIER UNE RAISON D’ÊTRE AU SERVICE DE L’AUTRE
Pour Afrocentricity Think Tank, il est important de redéfinir l’entreprise comme un espace de création de richesses qui répond à un contrat social, où chaque acteur, partie prenante, doit pouvoir trouver, voire justifier une raison d’être et non pas nécessairement une raison d’avoir ou de paraître. Cette raison d’être n’est pas abstraite. Elle répond d’abord à la préoccupation de servir l’autre. Que des abus aient conduit certains à « se » servir, ou à servir uniquement leur « clan » est une déviation et une erreur qu’il convient de corriger par des mesures d’accompagnement ciblées.
3. L’ENTREPRENARIAT EN AFRIQUE : « se pérenniser » et de pérenniser son entreprise
L’entrepreneuriat en Afrique ou ailleurs dans le monde repose sur cinq points fondamentaux :
- La vision reposant sur la volonté de créer de la richesse et/ou d’apporter des solutions qui font partie du contrat social explicite ou implicite avec la population.
- C’est un processus par lequel l’entrepreneur va chercher à exploiter des opportunités pour en tirer des profits tout en répondant à une problématique tendant à rendre un service à la population (baisse du prix d’un produit, offre d’un produit ou d’un service, etc.).
- L’entrepreneur contribue à la création de valeurs ajoutées dans des chaines de valeurs en introduisant de l’innovation sous toutes les formes : techniques, sociales, logistiques, etc.
- L’entrepreneur contribue individuellement ou collectivement à la croissance et au développement dans sa proximité et plus globalement de la nation au plan national ou global, par le versement de taxes, par la création d’emplois décents et par la diffusion de l’esprit d’entreprise tout en relevant les défis consistant à servir l’autre en s’insérant dans un marché porteur.
- L’entrepreneur africain prend de plus en plus conscience de l’importance cruciale de préserver son environnement afin de « se pérenniser » en tant qu’entrepreneur et de pérenniser son entreprise.
4. LES ENTRAVES À L’ENTREPRENARIAT EN AFRIQUE
Les obstacles l’entrepreneuriat en Afrique en ce début de 2024 sont nombreux et peuvent varier en fonction du pays et du domaine d’activité.
Afrocentricity Think Tank les a regroupés en cinq catégories :
- le rôle d’interventionnisme de l’Etat en tant que régulateur, de discrimination négative, ou d’usurpateur sans concertation efficace avec les entrepreneurs et le patronat ;
- le rôle des « militaires affairistes » ou « du réseau clientéliste » de ceux qui sont au pouvoir ou défendent des intérêts étrangers, ce qui a souvent comme conséquence une déstabilisation du plan d’affaires (business plan) des entrepreneurs indépendantes du pouvoir ;
- le rôle des parasites opportunistes que sont souvent les riches grands commerçants qui s’opposent à la concurrence loyale ou empêchent l’entrée sur le marché de nouveaux concurrents, y compris ceux de la Diaspora africaine et des Afrodescendants ;
- L’absence de justice indépendante allant de pair avec l’impunité parfois institutionnalisée ;
- Le coût des facteurs, dont notamment l’énergie et la logistique.
5. PRINCIPAUX OBSTACLES POUR FAIRE PROSPÉRER UNE ENTREPRISE EN AFRIQUE
Le parcours du combattant auquel doit faire face un entrepreneur, – femme ou homme – africain est plus difficile que celui de son homologue en Occident où les voies sont mieux balisées.
Les onze (11) principales insuffisances ou déficiences suivantes ont été régulièrement relevées en Afrique et peuvent s’inscrire dans les cinq grandes catégories mentionnées plus haut en fonction de la qualité et de la prévisibilité de l’environnement des affaires :
- l’absence de préparation, notamment de business plan (études de préinvestissement, de marché et de faisabilité) et l’impératif de l’efficacité et du positionnement en termes de compétitivité ;
- le faible soutien des institutions intermédiaires professionnelles devant assister les différents patronats et la faible coopération en Afrique entre les grandes entreprises et les petites entreprises en termes de complémentarité ;
- l’absence de prévisibilité dans l’environnement des affaires liée à des interventionnismes intempestifs de l’Etat et de ses démembrements ;
- le poids de la fiscalité liée à la pression extérieure du remboursement de la dette publique qui contribue à une augmentation quasi-systématique de l’imposition qui cible les entreprises, bref, la fiscalité ne doit pas être punitive ou exclusive, mais progressive avec des exceptions pour les autoentrepreneurs africains ;
- la corruption liée soit à l’instabilité politique ou à l’autocratie politique confondue avec l’instabilité politique ;
- les coût des facteurs liés notamment au coût supplémentaire de l’énergie, les infrastructures et la logistique et la bureaucratie de l’Etat ;
– les barrières administratives et douanières : Les formalités administratives peuvent être lourdes ;
– les barrières douanières peuvent entraver le commerce ;
– l’absence de transparence tant dans les conseils que dans les contentieux juridiques (la problématique du droit des affaires) ; - un réseau local d’entrepreneurs déconnectés du tissu industriel et technologique local et global ;
- la méfiance, voire le refus de travailler avec la Diaspora africaine à moins d’accepter de perdre son indépendance ;
- la difficulté d’accès aux financements : les entrepreneurs ont souvent du mal à obtenir les fonds nécessaires pour démarrer ou développer leurs entreprises ;
- la difficulté à recruter du personnel africain qualifié, compétent, fiable et/ou de confiance et surtout de le retenir, compte tenu de la capacité d’institutions ou entreprises étrangères spécialisées dans le débauchage et qui ne s’en privent pas ;
- le poids de la culture et d’une certaine mentalité africaine (famille, ethnies africaines, régionalisme, clubs ésotériques) qui considère que la richesse créée doit être « partagée » au sein d’un groupe restreint où plus de 80 % des membres ne veulent pas travailler pour subvenir à leurs besoins…
6. PROMOUVOIR L’ENTREPRENARIAT EN AFRIQUE PAR LA PROMOTION DE LA CULTURE DE L’EFFICACITE ET DE L’ESPRIT D’ENTREPRISE
Pour promouvoir l’entrepreneuriat en Afrique, il faudrait pouvoir lever les obstacles mentionnés plus haut. Néanmoins, les points suivants peuvent contribuer à la promotion de l’entreprenariat en Afrique. Il s’avère urgent de :
- contribuer à changer les mentalités par l’éducation et la promotion dans les médias de l’esprit d’entreprise, le refus de la médiocrité, la valorisation de l’efficacité et le respect des travailleurs avec des salaires décents ;
- valoriser l’entrepreneuriat et assurer l’accompagnement de l’entrepreneur par l’identification de technologies et services par les institutions intermédiaires d’appui aux entreprises et au patronat, notamment grâce à la fourniture d’informations et de formations de mise à niveau ;
- créer un environnement favorable et prévisible notamment les gouvernements, les organisations patronales et intermédiaires, les institutions internationales peuvent aider à créer un environnement propice à l’entrepreneuriat en œuvrant pour la simplification des procédures réglementaires, en facilitant l’accès aux marchés et en instaurant un cadre juridique indépendant et équitable ;
- faciliter l’accès au financement notamment par des systèmes de contre-garanties collectives afin d’éviter la « fatidique » hypothèque des terrains et des habitations qui conduisent à des drames humains. Les taux d’intérêts préférentiels pour permettre des financements accessibles à toutes les catégories d’entrepreneurs, notamment des prêts à faible taux d’intérêt assortis de programmes de garantie et de contre-garantie des prêts ;
- soutenir et suivre les entreprises africaines sous la forme du coaching désintéressé notamment avec des acteurs de la Diaspora africaine. D’autres formes comme le mentorat, d’incubation d’entreprises et les formations-mise à niveau, assorties d’un système de bourse d’insertion devraient permettre de mieux identifier et cerner les problèmes à un stade précoce afin d’être en capacité de fournir un accompagnement et un soutien adapté. Le paiement pourra se faire sous forme de participation au capital sous la forme d’actions gratuites sans droits de vote ;
- développer en réseau un écosystème des entrepreneurs locaux et étrangers avec des spécialisations par chaines de valeurs ajoutées, afin de favoriser la création et l’interaction des entrepreneurs à des fins d’innovation, de collaboration intelligente et en définitive d’achats groupés ;
- accompagner l’entrepreneuriat inclusif, au cours d’une période de transition en référence au changement climatique, en « subventionnant » pendant une courte durée (2 à 4 ans) les entreprises qui associent l’économie, le social et l’environnement dans l’offre de produits et de services sur le marché, avec une prime pour l’entreprise valorisant la femme, la décarbonation et les personnes vulnérables ;
- offrir des défiscalisations pour faciliter le retour de la Diaspora africaine acceptant de retourner en Afrique avec une technologie opérationnelle, maintenable et créatrice d’emplois décents, ce dans le cadre d’une économie circulaire préservant l’environnement ; enfin
- promouvoir la culture de l’efficacité et de l’esprit d’entreprise efficace.
7. L’ENTREPRENEURIAT DE LA RAISON D’ÊTRE : UTILISER LA DIASPORA AFRICAINE COMME UN EFFET DE LEVIER
Le développement d’une culture de l’efficacité est indispensable. Pour cela, il faut absolument offrir un accompagnement en matière de technologies faciles à maintenir, si possible moins de 50 000 Euros pour faciliter la promotion des petites et moyennes entreprises africaines en intégrant l’intelligence artificielle.
La Diaspora africaine et les Afrodescendants ne sont pas suffisamment associés dans l’accompagnement des entrepreneurs et entrepreneuses en Afrique. Il en est de même dans les pays occidentaux qui les ostracisent dès lors que les compétences ne sont utilisées, et souvent sous payées, que pour le compte de l’Occident.
Or, l’avenir de la création de richesses et des marchés émergents d’ici 2063[11] est en Afrique. Faire l’impasse sur les Africains et les Afrodescendants alors qu’ils ou elles sont des détenteurs d’une double culture, est une erreur que le grand patronat occidental est en train de payer cash. En effet, les pays des BRICS Plus l’ont compris et tentent d’associer dès que les projets sont initiés, des expertises de la Diaspora. Paradoxalement, ce sont les dirigeants africains et leurs entourages qui font obstacle… Jalousie ? Ignorance ? Peur d’être déclassés ?
Bref, la vérité se trouve dans le refus d’en discuter de manière transparente.
Aussi en regardant dans le rétroviseur de l’histoire récente africaine depuis les indépendances et bien que les premiers coups d’Etat soient l’œuvre des Occidentaux en Afrique, Il importe que les dirigeants africains actuels enlèvent de leur tête la pensée indélébile que le développement du secteur privé va générer de la richesse et donc des concitoyens qui sont en capacité de leur faire un coup d’Etat. Or, ce sont surtout les gens du pouvoir – les militaires ou les dirigeants politiques – qui font les coups d’Etat militaires ou constitutionnels en Afrique. Ce ne sont pas les entrepreneurs. Alors, de grâce, que l’Etat et les militaires africains cessent d’importuner les entrepreneurs africains.
Aussi, l’Etat africain doit accompagner l’entreprise africaine en levant les obstacles et en renforçant les institutions de justice qui œuvrent contre l’impunité et peuvent ainsi stopper la corruption. Mais, rien ne pourra se faire sans concertation entre les secteurs publics, privés et les organisations de la société civile. En réalité, les institutions intermédiaires comme les associations professionnelles liées aux patronats, aux syndicats et aux entreprises ou groupes d’intérêts économiques, agissant au service du Peuple africain devraient voir leur rôle renforcé.
Il importe aussi de rappeler qu’en Allemagne, il existe chaque année un évènement dit « La nuit des entrepreneurs » qui se tient à Hambourg. Il aura lieu en principe en septembre 2024 dans le centre Afrotopia[12]. Il est question de passer en revue les conditions pour améliorer la participation de la Diaspora africaine dans la création de richesses, dans le vivre ensemble en Allemagne, en Union européenne et en Afrique.
La pérennisation de l’entreprise en Afrique peut aussi se discuter avec des entreprises non-africaines prêtes à soutenir l’émergence de l’entrepreneuriat africain, dès lors que la raison d’être du travailleur, de l’actionnaire et plus globalement de l’entreprise, redevient le « vivre ensemble ». Pour y parvenir, l’Etat africain doit accompagner l’entreprise africaine et lever les obstacles à l’entrepreneuriat et stopper la corruption.
16 décembre 2023.
Dr. Yves Ekoué AMAÏZO, Directeur général Afrocentricity Think Tank
© Afrocentricity Think Tank
Notes :
- Deutsche Welle (DW) (2023). Emission « l’Arbre à palabres ». Thème: L’entrepreneuriat en Afrique : un parcours de combattant. Modérateur: Éric Topona, journaliste à la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle.Invités:Mahamadou Cissé, président du Conseil National de la Jeunesse Malienne de France (CNJ-MF), la faîtière des associations de jeunesse maliennes en France. Rentré au Mali, il a fondé Fikaso, un service innovant de livraison de plats et de courses dans la capitale malienne.Salim DAOUDA, Consultant international en entrepreneuriat et développement économique durable, Chef d’équipe du programme entrepreneuriat et facilitation des affaires dans l’océan Indien (ENFA-OI).Dr. Yves Ekoué AMAÏZO, Directeur général de l’Afrocentricity Think Tank, Groupe de réflexion et d’influence basé en Autriche.Mathias LEOPOLDIE, Fondateur de la Fintech Julaya, basée à Abidjan en Afrique de l’Ouest et présent au Sénégal et au Bénin.Le débat a été diffusé le vendredi 15 décembre 2023 à 17 h Temps Universel (TU). Voir www.afrocentricity.info (en haut de l’article).
Voir le podcast : L’entrepreneuriat en Afrique, un parcours du combattant – DW – 15/12/2023 : https://www.dw.com/fr/investir-en-afrique-environnement-des-affaires-difficile-parcours-du-combattant-corruption-gabegie/audio-67717987 ↑
- Biwolé-Fouda, J., Causse, G., et Ngantchou, A. (Coll.) (2018). Théories des organisations africaines. Editions l’Harmattan : Paris. ↑
- Thomas, L. (2023). Dictionnaire commenté de l’agilité: Pourquoi et comment devenir une entreprise Agile. Comprendre le développement Agile de produit. Editions Thomas Laurent : agileenfrancais.blogspot.com. ↑
- Causse, G. et Biwolé-Fouda, J. (2020). « L’entreprise africaine frugale et agile : La théorie des organisations revisitée ». In Revue française de gestion. Vol. 289, pp. 119-142. Accédé le 14 décembre 2023. Voir https://www.cairn.info/revue–2020-4-page-119.htm. ↑
- Trellu-Kane, M. et Sibieude, T. (2011). L’entreprise sociale (aussi) a besoin d’un Business plan. Edition Rue de l’échiquier : Paris. ↑
- Glémain, P. et Bioteau, E. (Coll.) (2015). Entreprises solidaires. Editions Presses Universitaires de Rennes : Rennes. ↑
- Teko, H. T. et Biwolé-Fouda, J. (Coll.). (2023). Les formes élémentaires du management en Afrique. Editions l’Harmattan : Paris. ↑
- Gagnor, V. (2014). L’univers du management et management universel. Edition Kindle. ↑
- Meadows, M. (2018). L’autodiscipline pour les entrepreneurs: Comment développer et maintenir l’autodiscipline en tant qu’entrepreneur. Editions CreateSpace Independent Publishing. ↑
- Leke, A., Chironga, M. et Desvaux, G. (2020). L’envol des entreprises en Afrique. Réussir sur les marchés porteurs de demain. McKinsey Global Institute. Editions Pearson : Royaume Uni ; Voir aussi https://www.mckinsey.com/ma/africas-business-revolution ↑
- 2063 est l’objectif fixé par l’Union africaine pour atteindre l’émergence africaine. ↑
- Le Centre Afrotopia est dirigé par une personnalité de la Diaspora africaine. Le centre a pour objet de promouvoir la cuture, l’innovation et l’entrepreneuriat, avec une priorité pour les entrepreneurs de la Diaspora africaine : voir https://afrotopia.de/ ↑