La Commission «Vérité, justice et réconciliation» (CVJR), chargée de faire la lumière sur les violences politiques qui ont secoué le Togo de 1958 à 2005, a remis mardi son rapport au chef de l’Etat.
Lors d’une cérémonie officielle, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui avait suggéré la mise en place d’une telle Commission, a assuré que l’Etat ferait tout “pour prévenir et empêcher la répétition de ces actes attentatoires à la dignité humaine”.
“A toutes les victimes et à tous ceux qui ont souffert de ces violences aveugles qui leur ont causé tant de torts et de blessures, je voudrais sincèrement leur dire pardon au nom de l’Etat togolais, en mon nom personnel et au nom des chefs d’Etat qui ont eu à présider aux destinées de notre pays”, a-t-il déclaré.
La CVJR a reçu plus de 20.000 dépositions et entendu environ 500 victimes.
Son rapport de 300 pages est désormais disponible dans son intégralité.