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« Le conflit n’est pas une fatalité, mais un trait d’union qui peut conduire au meilleur »

10 septembre 2013 par Webmaster

Kag SANOUSSILe continent africain est, durant ces dernières années, celui dans lequel les conflits perdurent et maintiennent les populations et les entreprises dans un climat social lourd de conséquences pour la paix et le développement. Mais ces crises sont-elles sans solutions et comment les gérer tout en préservant le continent du risque d’implosion ? Entretien avec Kag SANOUSSI, expert en prévention et gestion des conflits et par ailleurs Président de L’Institut International de Gestion des Conflits (IIGC).

Bonjour Monsieur SANOUSSI. Qu’est-ce qu’un conflit ? 
Le conflit n’est en réalité que la manifestation d’une différence de vues, d’approches, d’objectifs, d’analyses, d’intérêts… Bref, il naît quand il y’a divergence, incompatibilité et ce, pour des motifs divers. Chaque individu gère au moins une dizaine de fois par jour des conflits de différentes natures. C’est dire que la gestion des conflits est du quotidien de chacun de nous, car le conflit (qui peut naître d’une simple incompréhension, passant par les tensions et pour finir parfois dans des manifestations plus physiques, voire armées) est toujours présent. Mais pour passer de la gestion à la résolution durable des conflits, il faut des méthodes et des techniques judicieuses et appropriées. C’est possible, mais encore faut-il se donner les moyens. C’est en cela que nous disons que le « conflit n’est pas une fatalité, mais un trait d’union qui peut conduire au meilleur ; et à volonté certaine, tout est possible sur le chemin qui mène à la paix »

Quels sont les types de conflit qu’on rencontre dans nos sociétés ? 
Nous avons quatre types de conflits qui sont : les conflits intra – personnels, les conflits interpersonnels, les conflits de groupes et les conflits inter – groupes. Ces conflits peuvent être fonctionnels, c’est-à-dire des formes de conflits qui apportent une émulation, une recherche de dépassement de soi. Dans ce genre de conflits, les protagonistes ont généralement tendance à rivaliser d’approches, de techniques, etc. pour parvenir au meilleur. Dans le cas opposé, nous avons les formes de conflits dits dysfonctionnels qui eux influent sur l’émotion, les ressentis mais paralysent le fonctionnement des organisations.

Y-a-t-il des catégories de conflits ? 
Les deux catégories de conflits que nous avons identifiés et qui sont récurrents sont : Les conflits holistiques qui touchent en même temps plusieurs composantes de la société. Leurs effets peuvent provoquer des ondes de chocs plus ou moins importants. Nous trouvons dans cette catégorie, les conflits communautaires, politiques, religieux, idéologiques, etc. Les conflits entrepreneuriaux sont ceux qui surviennent d’une manière générale au sein des entreprises ou des organisations. Généralement, l’impact est limité à la structure concernée, même si, dans certains cas, il n’est pas exclu que cette catégorie de conflit puisse migrer vers un conflit holistique.

Le conflit est-il toujours négatif dans une société ? 
Le conflit n’a pas que des côtés négatifs. Et sans faire l’apologie du conflit, il faut souligner que, paradoxalement, c’est du fait de leur existence que l’être humain apprécie le sens et la valeur des mots : paix, sécurité, harmonie.

C’est quoi un institut de gestion de conflit, et c’est quoi son rôle ? 
L’Institut International de Gestion des Conflits, un regroupement de compétences africaines et non africaines, est en réalité un outil au service des États et des Entreprises en Afrique.
Son rôle consiste à :
- assumer des formations pratiques, en immersion et de courte durée, avec essentiellement pour but d’améliorer les pratiques professionnelles en les rendant plus opérationnelles.
- Tirer meilleure partie de son laboratoire de recherches-actions et capitaliser les expertises, savoirs et pratiques qui ont fait leurs preuves d’efficacité dans la culture organisationnelle.
- Contribuer directement, grâce aux expertises et outils scientifiques variés, à la prévention et à la gestion des conflits sur le terrain.

Dans nos sociétés africaines, la principale source de conflit reste les élections. Quelles solutions pour des élections apaisées dans le contexte africain ? 
Il s’agit là manifestement d’un conflit holistique, tant il touche plusieurs secteurs de la société. Pour bien résoudre cette catégorie de conflit, il faut une démarche en trois temps : la période pré-électorale, le temps des élections et la période postélectorale. A tous ces moments, il faut une gestion du prévu et de l’imprévu, en amont et en aval, notamment par une planification rigoureuse hautement fondée sur l’intérêt général. Mais on le sait, le problème des élections en Afrique est un peu comme un serpent de mer qu’il faut gérer avec courage, clairvoyance et méthode ; mais surtout avec Responsabilité de tous les protagonistes. C’est possible, c’est souhaitable, c’est indispensable. C’est d’ailleurs l’une des préoccupations de l’IIGC.

Dans la même optique, l’Afrique est le continent le plus secoué par des guerres. Comment gérer ces conflits interminables qui minent nos sociétés ? 
Regardez un peu dans nos fermes et villages. Généralement, quand les anciens parviennent à la résolution d’un problème, il est très rare que le même problème resurgisse à court terme. Je veux dire par là que nous avons dans nos valeurs, dans nos traditions et coutumes, des manières de faire efficaces. Mais l’Afrique, malheureusement, s’inscrit dans un cycle de conflits interminables. Il y’a un véritable travail à faire en effet pour inscrire la gestion ou la résolution des conflits en Afrique dans la durée. C’est un travail qui peut paraître long et pénible ; mais c’est un travail nécessaire, et je suis convaincu que nous pouvons y parvenir si individuellement et en collectivité nous manifestons, chacun, un véritable attachement à notre chère Afrique et pensons sérieusement à ce que nous laisserons demain à nos enfants. Le courage politique, la recherche et l’analyse approfondies des agissements individuels et collectifs dans nos sociétés nous permettront de cerner les véritables causes de la déliquescence de notre beau et riche continent, afin d’y trouver des solutions efficaces et durables. C’est pourquoi l’IIGC privilégie la voie de la recherche scientifique pour mieux comprendre comment fonctionnent nos organisations, comment elles se comportent ou réagissent en matière de conflits. C’est un préalable, mais il s’agit en fait d’un préalable incontournable. L’ignorance est la source de la plupart des maux auxquels l’Humanité reste confrontée. Il faut la « combattre » sous toutes ses formes.

Certains de nos pays sont dotés de « médiateurs » mais les conflits persistent dans ces pays. Pourquoi ? Est-il toujours nécessaire d’impliquer une tierce personne dans la gestion d’un conflit ? 
Une médiation est parfois nécessaire et même recommandable. Mais le médiateur ne décide pas à la place des personnes en conflits, mais leur donne des moyens, des alternatives pour les conduire à trouver, par elles-mêmes, les solutions les mieux indiquées. De même, un médiateur ne fait pas tout, il y a d’autres paramètres qui concourent à la réussite de ses missions tels que le bon vouloir des parties en conflit, leur dépassement personnel et collectif. C’est donc une question d’ordre systémique et le Médiateur, aussi utile et compétent qu’il soit, n’est qu’un maillon d’une longue chaine. Quand il ya conflit, il est en effet utile de faire intervenir une tierce personne. Les personnes en conflit n’ont pas automatiquement la possibilité de prendre du recul. Une tierce personne aide à cela. Même le plus banal des conflits peut nécessiter l’intervention d’un médiateur.

Pour en revenir au Togo, pourquoi jugez-vous nécessaire de faire une formation en gestion de conflit au Togo ? 
L’Institut International de Gestion des Conflits organise en effet, avec son partenaire local MMN-IC, un séminaire de formation sur la thématique : « Performance des Organisations : Bien Prévenir et Mieux gérer les conflits au sein de sa structure », ces 12, 13 et 14 août prochains à Lomé. Il s’agit d’un moment important pour outiller les acteurs afin de mieux les préparer dans la prévention et la résolution des conflits au sein de leur organisation respective. Y prendre part activement, c’est inscrire sa structure dans une démarche de qualité professionnelle, de performance compétitive hautement rentable. Aucune entreprise, aucun pays en Afrique (ou ailleurs) n’est à l’abri du conflit, et le Togo est un État africain qui passionne l’IIGC au même titre que les autres. De plus, il est pour moi un réel plaisir de partager des expériences et pratiques professionnelles avec les acteurs togolais et ainsi apporter ma modeste pierre à l’édifice de notre pays.
Propos recueillis par M.F.

Source : http://www.telegramme228.com/spip.php?article1100

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